Le temps passé


Non classé / Friday, December 14th, 2018

Ne plus pouvoir dire autre chose que se taire

Les mots usés le genou à terre

Sillons creusés par la pluie des joues

Rivière de peine inondant le cou

La main voit ce qui n’est plus possible aux yeux

Le regard crie ce que les chants précieux ont fait taire la voix

Les pieds en musique disent les sarabandes d’autrefois

Les épaules de bois parlent des travaux sans joie

Le cœur au bord des doigts tremblants fragiles

Accrochés à la saveur de la perle gracile

Qui caressait la nuque de l’’éternel été

Où les cheveux aux siens s’étaient tissés

Demain l’infini les aura rejoints

Dans l’éphémère de l’éternité

Lampe fumant par le souffle coupé

Une partie du monde s’éteint

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *