Ne plus pouvoir dire autre chose que se taire
Les mots usés le genou à terre
Sillons creusés par la pluie des joues
Rivière de peine inondant le cou
La main voit ce qui n’est plus possible aux yeux
Le regard crie ce que les chants précieux ont fait taire la voix
Les pieds en musique disent les sarabandes d’autrefois
Les épaules de bois parlent des travaux sans joie
Le cœur au bord des doigts tremblants fragiles
Accrochés à la saveur de la perle gracile
Qui caressait la nuque de l’’éternel été
Où les cheveux aux siens s’étaient tissés
Demain l’infini les aura rejoints
Dans l’éphémère de l’éternité
Lampe fumant par le souffle coupé
Une partie du monde s’éteint